La Perrita d'Isabelle CONDOU
Nous sommes en 1996, en Argentine. C'est un jour de fête pour 2 familles car une jeune fille va fêter ses 18 ans.
Deux femmes vaquent fiévreusement aux préparatifs de cet anniversaire,
elles se plongent dans leur passé et nous racontent.
Pour Violetta cette jeune fille est sa fille Malvina et pour Ernestina, c'est sa petite-fille Rose,
l'enfant que son fils et sa belle-fille n'ont jamais élevé parce qu'ils ont été arrêtés,
séquestrés et tués.
Rose/Malvina fait partie de ces enfants de disparus durant la dictature argentine.
Elle a été, comme beaucoup, adoptée ou plus précisément volée à sa mère, La Perrita,
une jeune femme au corps meurtri de coups et épargnée jusqu'à ce qu'elle donne naissance
à l'enfant convoité.
Au cours de cette journée de 1996, les deux femmes se remémorent leur passé,
leur bonheur, leurs espoirs,
leurs désillusions et le drame de leur vie.
Parmi les sympathisants de gauche disparus sous la dictature militaire i
nstaurée par Videla en 1976,
se trouvait le fils unique d'Ernestina et sa compagne Elena, alors enceinte.
En même temps, dans les quartiers chics de Buenos Aires,
il y avait Violetta qui vivait dans l'humiliation
et la grande douleur de ne pouvoir enfanter.
Violetta est-elle coupable d'avoir profité de l'influence de son militaire de mari
pour tenir contre son sein
un enfant qui de toutes façons était perdu ?
L'a-t-elle vraiment volé à celle que l'on appelait La Perrita ?
Pourquoi a-t-on appelé cette femme ainsi (un terme affectueux pour désigner une petite chienne) ?
Peut-être parce-que même dans l'horreur, la beauté sait attendrir les hommes.
Seule cette enfant perdue, coupée de ses racines a réussi à réunir ces deux univers,
elle symbolise l'histoire de l'Argentine, coupée en deux, blessée, malmenée par son passé.
Les descriptions des paysages de la Pampa et de Buenos Aires sont de véritables tableaux vivants.
Ce roman est à la fois une peinture réaliste, historique d'un pays meurtri mais aussi
un récit terriblement émouvant de deux mères terrassées par la douleur d'avoir perdu
le souffle de leur vie, leur enfant.
C'est à une belle histoire d'amour que nous convie l'auteure,
une histoire qui échappe avec grâce au pathos et fait que "La Perrita" est un roman d'une extrême beauté.
Deux femmes vaquent fiévreusement aux préparatifs de cet anniversaire,
elles se plongent dans leur passé et nous racontent.
Pour Violetta cette jeune fille est sa fille Malvina et pour Ernestina, c'est sa petite-fille Rose,
l'enfant que son fils et sa belle-fille n'ont jamais élevé parce qu'ils ont été arrêtés,
séquestrés et tués.
Rose/Malvina fait partie de ces enfants de disparus durant la dictature argentine.
Elle a été, comme beaucoup, adoptée ou plus précisément volée à sa mère, La Perrita,
une jeune femme au corps meurtri de coups et épargnée jusqu'à ce qu'elle donne naissance
à l'enfant convoité.
Au cours de cette journée de 1996, les deux femmes se remémorent leur passé,
leur bonheur, leurs espoirs,
leurs désillusions et le drame de leur vie.
Parmi les sympathisants de gauche disparus sous la dictature militaire i
nstaurée par Videla en 1976,
se trouvait le fils unique d'Ernestina et sa compagne Elena, alors enceinte.
En même temps, dans les quartiers chics de Buenos Aires,
il y avait Violetta qui vivait dans l'humiliation
et la grande douleur de ne pouvoir enfanter.
Violetta est-elle coupable d'avoir profité de l'influence de son militaire de mari
pour tenir contre son sein
un enfant qui de toutes façons était perdu ?
L'a-t-elle vraiment volé à celle que l'on appelait La Perrita ?
Pourquoi a-t-on appelé cette femme ainsi (un terme affectueux pour désigner une petite chienne) ?
Peut-être parce-que même dans l'horreur, la beauté sait attendrir les hommes.
Seule cette enfant perdue, coupée de ses racines a réussi à réunir ces deux univers,
elle symbolise l'histoire de l'Argentine, coupée en deux, blessée, malmenée par son passé.
Les descriptions des paysages de la Pampa et de Buenos Aires sont de véritables tableaux vivants.
Ce roman est à la fois une peinture réaliste, historique d'un pays meurtri mais aussi
un récit terriblement émouvant de deux mères terrassées par la douleur d'avoir perdu
le souffle de leur vie, leur enfant.
C'est à une belle histoire d'amour que nous convie l'auteure,
une histoire qui échappe avec grâce au pathos et fait que "La Perrita" est un roman d'une extrême beauté.
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