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A Domi-mots

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Toute l'actualité littéraire en quelques lignes, mes goûts, mes découvertes, mes passions.


Jacques Weber - Vivre en bourgeois, penser en demi-dieu - Fayard

Publié par Domimots sur 4 Février 2018, 18:14pm

Catégories : #Mes lectures

"On se nourrit à perpétuité des auteurs que l'on interprète, que l'on vénère et que l'on déteste !" Jacques Weber

 
Au printemps 2015, Jacques Weber avait brûlé les planches du théâtre de l’Atelier à Paris avec son interprétation magistrale de Gustave, une adaptation truculente d’Arnaud Bédouet de la correspondance de Gustave Flaubert.
Quelques mois plus tard, l’acteur de cinéma et de théâtre, l’auteur de “Cyrano, ma vie dans la sienne" et de "J’aurais aimé être un rebelle", publie une “non-biographie” de l’illustre auteur de Madame Bovary. Le titre de cet ouvrage est tiré d'une devise désormais célèbre de Flaubert « vivre en bourgeois » permet en fait de « penser en demi-Dieu » extraite de sa correspondance avec son amie de toujours, Louise Colet en août 1853.

Au gré de ses lectures des correspondances de Flaubert, Jacques Weber se laisse glisser avec aisance dans le personnage de Flaubert et nous propose un discours d’une surprenante actualité. « Entre sa correspondance éprise d’une liberté exubérante et contradictoire, et ses romans et contes ciselant ses regrets d’autres siècles, l’ennui et la sottise de l’esprit bourgeois, Flaubert, ermite et mondain, apparaît comme l’un des colosses de son temps. ». Car dans sa correspondance, l’homme se livre avec passion et sans retenue dans un style bien loin de celui qu’il utilise habituellement dans son oeuvre. Et dans ce cri de colère, Flaubert, l’anarchiste dans un corps de bourgeois, dénonce la médiocrité, pourfend le conformisme et l’uniformisation qui gangrènent la société. C’est une critique acide de la société de son temps, une société qui à bien des égards n’est pas si loin de la nôtre. 
 
Résumé de l'éditeur :
« Entre sa correspondance éprise d'une liberté exubérante et contradictoire, et ses romans et contes ciselant ses regrets d'autres siècles, l'ennui et la sottise de l'esprit bourgeois, Flaubert, ermite et mondain, apparaît comme l'un des colosses de son temps. Il n'aime pas le port mais la haute mer. Ses hautes vagues, ses creux et ses houles. L'acteur-auteur y nage et s'y noie, par les champs et par les grèves bretonnes, dans les boues et les gouffres des chantiers d'Haussmann, dans les bordels du Caire et les jupons des courtisanes de la rue Saint-Honoré, dans les silences orageux partagés avec sa mère, son jardinier ou son chien, dans le secret de ses amours londoniens avec miss Herbert, ou celui, très officiel et ô combien tempétueux, avec Louise Collet... Mystique et queutard, gourmand et ascétique, il cerne le sujet invisible, le rien, cet autre univers qui, comme la terre, se tient en l'air sans être soutenu, le silence de la littérature.
J'enquête, mes mots ricochent sur les siens, l'onde s'écarte en cercles de plus en plus grands, puis disparaît à l'horizon, lui qui recule à mesure que l'on s'avance. »
 
 
 
Parution :
10/01/2018
Lire un extrait : ICI
 
 
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