Qui n'a pas entendu parler de Bridget Jones, cette rondouillarde ingénue qui décide à l'aube de sa 32ème année de tenir un journal intime pour y relater le long chemin qui va la conduire à l'homme de sa vie ?
Le roman comme le film ont connu un succès phénoménal. Bridget et ses rondeurs mal digérées ont ouvert la voie à une nouvelle sorte de littérature, une littérature dite typiquement féminine, la "chick lit", littéralement la littérature pour poulettes.
Et oui, la JJMS (Jeune et Jolie Mais Seule) fait vendre.... et doit pouoir se retrouver dans le personnage principal. A savoir aimer faire du shopping, les sorties entre filles, les régimes diététiques draconiens et n'avoir qu'un seul but, trouver le mec qui leur colle à la peau.
Les éditeurs ont trouvé la manne providentielle pour compenser la baisse régulière de leur chiffre d'affaires. Ils définissent la "chick lit" comme un "phénomène littéraire nouveau où le ton se doit d'être drôle et sarcastique".
Force est de constater que ces romans à l'eau de rose sont hélas un peu, voire très gnan-gnan et pour la plupart écrits à la truelle, mais le plus "grave" c'est qu'ils réduisent la gente féminine contemporaine à un monde de galinacées piaillantes, frivoles, creuses et obsédées.
Cot Cot Codec...