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A Domi-mots

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Toute l'actualité littéraire en quelques lignes, mes goûts, mes découvertes, mes passions.


Le sceptre et le venin de Gérard Hubert-Richou, Ed. MA Editions

Publié par Dominique84 sur 18 Septembre 2013, 21:23pm

Catégories : #Mes lectures

le sceptre et le venin 

Avec le sceptre et le venin, l’auteur nous replonge dans cet épisode de l’histoire de France qu’est l’Affaire des poisons. Affaire qui fit vaciller la cour et que Louis XIV, qui en fut pourtant l’instigateur, aurait souhaité en fin de compte étouffer à jamais. Mais l’affaire des poisons déchaîna des passions et des soupçons pendant des années. 

Tout a commencé en 1672 par l’inventaire fait après le décès de l’officier Godin de Sainte-Croix, on y découvrit une cassette contenant 9 lettres de sa maîtresse qui n’était autre que la marquise de Brinvilliers. Elle y affirme avoir assassiné son père et ses frères au moyen de ce qui fut appelé « la poudre de succession », une mixture à base d’arsenic. De plus, la cassette renferme également une reconnaissance de dette de Godin de Sainte Croix envers Louis Reich de Pennautier, receveur général du clergé, autrement dit grand argentier de l’Eglise de France, et ami de Colbert. Louvois, ministre de la Guerre de Louis XIV, découvrant ainsi un moyen de lier son grand rival Colbert à cette sombre histoire, rapporte l’affaire au roi qui ordonne alors à Nicolas de La Reynie, Premier Lieutenant Général de la police de Louis XIV,  de mener l’enquête assisté du commissaire Gérard Lebayle.

Il ne lui faudra pas moins de 4 ans pour arrêter la meurtrière qui avait fui en Angleterre avant de se cacher dans un couvent à Liège. En septembre 1677, La Reynie découvre dans un confessionnal de l’abbaye des Jésuites un billet anonyme faisant allusion à un complot ourdit contre le Roi Soleil, avec utilisation de « poudre blanche ». Sera arrêtée alors Marie Bosse qui se vante de fournir en poison  des femmes de l’aristocratie parisienne. Sous la torture, celle-ci dénonce la Voisin déjà soupçonnée de sorcellerie. 

 Louis XIV désigne alors une cour d’exception spécialement chargée d’instruire et de juger « une affaire de poisons », celle de la Voisin et de ses complices, Guibourg (prêtre satanique) et Lesage (alchimiste et faussaire) : La Chambre ardente est créée, chambre ardente car ses audiences se tiennent dans une pièce tendue de noir et éclairée par des flambeaux. Elle sera cependant dissoute en 1682 par Louis XIV lui-même, l’enquête ayant conduit à  Madame de Montespan, sa favorite et mère de sept de ses enfants.

 En 1709, c’est un homme vieux, seul et malade qui décide de détruire toutes les preuves de cette instruction pour ne laisser aucune trace pouvant ternir l’histoire de sa royauté. C’est par cet épisode que débute le roman. Un roman captivant menée comme une enquête policière s’appuyant sur une trame historique, l’affaire des poisons, une affaire politico-judiciaire qui, partie des faubourgs arrivera jusqu’à la Cour.

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D
<br /> Bonsoir, je viens d'acheter ce roman pour la bibliothèque loisir dont je m'occupe. A te lire, je pense avoir fait le bon choix. Sympa, le com de l'écrivain. Bonne soirée.<br />
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G
<br /> Bonjour Dominique<br /> <br /> <br /> Merci pour ce sympathique article très bien écrit!<br />
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